FISCALITE de votre investissement en capital : IR ou PEA,

10 oct.

FISCALITE de votre investissement en capital : IR ou PEA, comment choisir

  1. Investir dans des actions non cotées via le dispositif IR PME 2018 octroie un avantage à l’entrée : une réduction d’impôts égale à 25% des montants placés dans l’année par le contribuable

A condition de conserver vos titres d’entreprises pendant une durée minimale de cinq ans, vous obtiendrez une réduction d’impôts sur le revenu égale à 25% de votre mise.

Cet avantage fiscal est néanmoins retenu dans la limite de 50 000 euros d’investissement pour un célibataire et de 100 000 euros pour un couple marié ou pacsé. Soit, avec un taux de 25%, une économie maximale de 12 500 euros ou de 25 000 euros, sachant que la fraction de ce gain d’impôts qui excède le plafond annuel des niches fiscales de 10 000 euros pourra être reportée pendant quatre ans.

Lors de la cession de vos parts, la plus-value sera soumise, au choix, soit au prélèvement forfaitaire de 30%, soit au barème de l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.

Les PME concernées par ce dispositif fiscal doivent avoir moins de 7 ans, employer moins de 250 salariés et présenter un chiffre d’affaires annuel inférieur à 50 millions d’euros.

 

  1. Acheter des actions à travers un PEA ou un PEA-PME donne des avantages de défiscalisation à la sortie. 

Vous serez exonéré de la taxe sur la plus-value, mais n’aurez alors droit à aucune réduction d’impôt.

Pour résumer, le choix du PEA est plus intéressant si la plus-value réalisée lors de la revente est très importante. Alors que l’IR assure une défiscalisation dès la première année d’achat des parts. 

On ne peut pas cumuler les avantages de la réduction d’impôt sur le revenu à l’entrée et de l’abattement à la sortie sur les plus-values de titre via le PEA.

IR ou PEA, il faut donc choisir.